CQFD

CQFD se présente comme un «mensuel de critique et d'expérimentation sociales». Son comité de rédaction est basé à Marseille, il est composé principalement de chômeurs.



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Presse altermondialiste - Presse anarchiste - Média anarchiste - Anarchisme - Presse mensuelle française - Média sans publicité

 CQFD
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Pays France France
Langue (s) Français
Périodicité Mensuel
Genre Généraliste
Diffusion 17 500 ex. ()
Date de fondation Avril 2003
Ville d'édition Marseille

Directeur de publication Sébastien Dubost
Directeur de la rédaction Pas de directeur de rédaction.
Rédacteur en chef Pas de rédacteur en chef, mais un comité de rédaction.
ISSN 1761-8061

Ce qu'il faut détruire

CQFD (sigle de Ce qu'il faut dire, détruire, développer, par rétro-acronymie du CQFD utilisé en mathématiques) se présente comme un «mensuel de critique et d'expérimentation sociales». Son comité de rédaction est basé à Marseille, il est composé principalement de chômeurs[1].

Il est distribué, l'ensemble des 15 du mois, dans les kiosques et dans certaines librairies. Sans aucune publicité[1], il est gratuit pour les personnes incarcérées.

Le comité de rédaction de CQFD réalisait une revue à petite diffusion appelée RIRe (Réseau d'Information Réfractaire), son contenu était particulièrement antimilitariste. En 2003, la même équipe décide de créer un journal abordant des sujets plus diversifiés comme les prisons, la pauvreté, les mouvements sociaux, le néo-colonialisme, la critique du capitalisme, des dénonciations des comportements anti-sociaux dans les entreprises et les institutions ainsi qu'une forte critique des médias.

Ce mensuel de chômeurs donne la parole dans ses colonnes à des réfractaires, à des inventeurs de nouvelles pratiques sociales, à des prisonniers. De plus, le mensuel présente dorénavant plusieurs chroniques de Arthur (pas celui de la télé), Sébastien Fontenelle, Éric Hazan ou encore Jean-Pierre Levaray. Jean-Marc Rouillan y a rédigé régulièrement des chroniques sur le monde carcéral, jusqu'à sa sortie de prison en décembre 2007. Le journal est réalisé par le comité de rédaction auquel s'associent une vingtaine de dessinateurs de presse et une trentaine de rédacteurs extérieurs.

Publications :

Dénonçant le silence de la majorité des médias au sujet de la révolte d'Oaxaca au Mexique, CQFD a publié en collaboration avec les éditions L'insomniaque en janvier 2007 un hors-série appelé La Libre Commune de Oaxaca[2].

En mai 2006, CQFD a créé les éditions le Chien rouge qui ont publié :

CQFD utilise essentiellement quatre modes de diffusion :

  • Les NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) lui permettent d'intégrer une partie des kiosques.
  • Court-circuit, distributeur-diffuseur de livres, vidéos et journaux basée à Paris autorise CQFD d'être déposé chaque mois dans une centaine de point de vente.
  • Les deux derniers modes de diffusion sont les abonnements et la vente directe sur les tables de presse ou pendant les manifestations[1]

  1. abc Interview de François Maliet, membre du comité de rédaction de CQFD
  2. La libre commune de Oaxaca : présentation du hors série par CQFD
  3. CQFD est ainsi listé comme média indépendant dans le Petit cours d'autodéfense intellectuelle de Normand Baillargeon publié en 2005.

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"CQFD"

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