Volontarisme

En philosophie, le volontarisme est une doctrine qui accorde la primauté à la volonté sur l'intelligence ainsi qu'à l'action sur la pensée intellectuelle.



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Définitions :

  • volontariste - Qui fait preuve de volontarisme; Personne qui fait preuve de volontarisme (source : fr.wiktionary)

En philosophie, le volontarisme est une doctrine qui accorde la primauté à la volonté sur l'intelligence ainsi qu'à l'action sur la pensée intellectuelle. Dans le langage familier, le volontarisme sert à désigner l'attitude de quelqu'un qui pense modifier le cours des événements par sa volonté, et peut à la limite désigner quelqu'un de trop directif ou autoritaire.

L'idéologie volontariste se réclame de l'héritage anti-politique du libéralisme libertarien[évasif]. Une partie des volontaristes rejettent principalement l'État qu'ils considèrent comme une institution criminelle et comme le premier ennemi de la liberté et des droits naturels. Ils rejettent le dispositif électoral et considèrent que toute forme de pouvoir politique même issu des urnes, viole par essence la souveraineté de l'individu.

Ils soulignent le fondement cœrcitif de l'impôt mais aussi du monopole de l'État sur la force, la police et l'établissement des lois. On trouve les fondements de la pensée volontariste dans des œuvres telles que le Discours de la servitude volontaire d'Étienne de La Boétie. William Godwin, Lysander Spooner, Henri David Thoreau et Errico Malatesta ont aussi contribué au développement de la pensée volontariste.

Cette dernière est défendue aux États-Unis par des activistes tels que Carl Watner (éditeur de The Volontaryist), Wendy Mc Elroy et George Smith.

Une autre partie ne s'oppose pas à l'Etat, qui peut représenter une aide indispensable aux fins de mise en place d'un dispositif socialiste, comme la cité utopique que dessine Platon dans sa vision socialiste utopiste. Les socratiques, Platon, Xénophon, Aristote, ne nient pas l'obligation de l'action de l'Etat et sont de tendance interventionniste. Parallèlement, Aristote et Platon considère l'esclavagisme comme indispensable tandis que l'église le condamne. En ce sens, la pensée de l'église va à l'encontre du courant volontariste.

En religion, le scotisme et le pélagianisme sont les deux principaux courants volontaristes. Ce dernier courant a été condamné par l'Église car il minimisait l'importance de la grâce.

Le terme a aussi une signification politique et permet de désigner l'idée selon laquelle l'action politique serait plus efficace que les actions des acteurs économiques laissés libres. Le député européen Jean-Louis Bourlanges le résume ainsi : «c'est une doctrine singulière qui dispose que la volonté de l'homme l'emporte toujours sur la réalité des choses par conséquent qu'elle est affirmée avec éclat[1]».

Note et références

  1. L'Expansion, avril 2008.

Voir aussi

Bibliographie

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