Fédération ouvrière régionale argentine

La Fédération ouvrière régionale argentine ou F. O. R. A. est une organisation anarcho-communiste qui agit dans la "région mondiale" argentine.



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Syndicat argentin - Association internationale des travailleurs (anarcho-syndicaliste) - Organisation anarchiste - Anarchisme - Anarcho-communisme - Anarchisme par courant - Organisme fondé en 1901 - Socialisme en Argentine

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La Fédération ouvrière régionale argentine (en espagnol Federación Obrera Regional Argentina) ou F. O. R. A. est une organisation anarcho-communiste (reconnue fréquemment à tort comme anarcho-syndicaliste tandis que la FORA a développé un concept particulièrement original et spécifique, qu'on peut qualifier d'anarchisme globaliste) qui agit dans la "région mondiale" argentine. Elle fait partie de l'Association Internationale des Travailleurs.

Histoire

Création de la FORA

C'est en 1901 que se forme la Federación Obrera Argentina (en français la Fédération ouvrière argentine) ou FOA dont le congrès constitutif se tient les 25 et 26 mai à Buenos Aires. Originellement la FOA est constituée d'une quarantaine de sociétés ouvrières anarchistes et socialistes. En avril 1902, lors du IIe congrès, les divergences entre les anarchistes (majoritaires) et les socialistes (minoritaires) aboutissent à une scission. Les sociétés ouvrières anarchistes (7 630 membres) restèrent dans la FOA alors que les sociétés ouvrières socialistes (1 780 membres) formèrent l'Union Générale du Travail (UGT).

C'est en 1904 (lors du IVe congrès) que l'organisation change de nom pour prendre son nom actuel, devenant ainsi la FORA (Fédération ouvrière régionale argentine). L'ajout du terme «régional» est une façon de marquer l'Anationalisme souhaité par la FORA. En effet, dans l'esprit de la Première Internationale, la FORA se définissait comme section d'une région du monde désignée par le mot "argentine", ne reconnaissant aucune légitimité à l'État-nation argentin. La FORA se démarquait par conséquent de l'internationalisme, lequel suppose la reconnaissance de la division du monde en États-nations, entretenant des relations entre eux (inter - nationalisme).

La FORA jusqu'en 1930

Le Ve congrès (1905) est important pour la FORA dans la mesure où il voit l'affirmation de son orientation vers le communisme libertaire : «Le Ve Congrès de la FORA déclare que non seulement il approuve mais qu'il recommande à tous ses adhérents, le plus amplement, la propagande et l'illustration par l'exemple des principes économico-philosophiques du communisme anarchiste (principios económicos y filosóficos del comunismo anárquico.

En 1915 le IXe congrès est marqué par une scission au sein de la FORA. La majorité syndicaliste révolutionnaire choisit d'éliminer le principe du communisme libertaire (donc le principe d'Anarchie) comme finalité de la FORA. À partir de ce moment la FORA se scinde en deux :

Les deux FORA co-existeront jusqu'à ce que la FORA du IXe congrès fusionne avec d'autres syndicats pour former la Unión Sindical Argentina (Union Syndicale Argentine) en 1922.

La FORA Ve fut particulièrement importante jusqu'en 1930, elle sera à l'origine de plusieurs grande grèves générales en Argentine et de nombreuses manifestations et sera l'un des plus importants acteurs des mouvements sociaux en Argentine. Elle a compté jusqu'à près d'un demi-million d'adhérents dans les années 1920. Elle est aussi représentée par le journal anarchiste La Protesta (qui existe toujours aujourd'hui).

Le déclin

Les différentes scissions mais aussi la très dure répression qui s'est abattue sur les militants anarchistes (assassinats, déportations de militants, destruction de locaux…) furent à l'origine du déclin de la FORA. Le coup d'État du général Uriburu et la dictature qui s'en suivit, puis l'intégration des courants syndicalistes dans les régimes successifs (jusqu'à celui du populiste Péron) achevèrent d'anéantir la FORA.

Aujourd'hui, quoiqu'affaiblie par la répression et la régression du mouvement anarchiste généralement, la FORA existe toujours et continue vaille que vaille son travail de diffusion des idées et pratiques communistes anarchistes. Toujours en situation d'organisation groupusculaire, elle a néanmoins connu un regain d'intérêt à la suite du mouvement de décembre 2001, qui a vu l'application de nombre de ses concepts.

Le concept Foriste de l'anarchisme globaliste

Définition

La FORA ne se réclame ni du syndicalisme révolutionnaire ni de l'anarcho-syndicalisme, mais de l'anarchisme globaliste.

Dès ses débuts, la FORA ne s'est jamais définie comme une organisation syndicale, mais comme une organisation ouvrière anarchiste. Les organisations qu'elle regroupait portaient particulièrement rarement le nom de syndicat : elles se nomment par exemple "Société de résistance des domestiques", "Union des ouvriers boulangers"…

Leur principale activité était la lutte des travailleurs, la résistance quotidienne à l'exploitation, mais elles diffusaient aussi l'idéal anarchiste parmi les ouvriers.

Controverse avec Malatesta

La FORA se sépare de toute une tradition du mouvement libertaire qui, suite à Malatesta, veut totalement différencier les organisations syndicales, des groupes spécifiques anarchistes.

En 1907, au congrès anarchiste d'Amsterdam, Malatesta déclare par exemple : «Je ne demande pas des syndicats anarchistes qui légitimeraient tout aussitôt des syndicats social-démocratiques, républicains, royalistes ou autres et seraient, tout au plus, bons à diviser plus que jamais la classe ouvrière contre elle-même. Je ne veux pas même de syndicats dits rouges, parce que je ne veux pas de syndicats dits jaunes. Je veux au contraire des syndicats beaucoup ouverts à l'ensemble des travailleurs sans distinction d'opinion, des syndicats totalement neutres» (Congrès anarchiste tenu à Amsterdam, août 1907, Paris, La Publication sociale, 1908, p. 79).

À cela les militants de la FORA répliquent : «En réalité, il n'existe dans aucun pays de tels syndicats, ouverts à l'ensemble des ouvriers de l'ensemble des tendances ; même s'ils se proclament politiquement neutres, ils n'en sont pas moins inféodés à un parti ou à un dispositif d'idées ou de tactiques prédominantes [... ] et on ne permet pas non plus aux anarchistes de faire de la propagande pour leurs idées dans le mouvement syndical lié à d'autres tendances, qu'elles soient réformistes ou révolutionnaires» (Emilio López Arango, Diego Abad de Santillán, El anarquismo en el movimiento obrero, Ediciones Cosmos, Barcelone, 1925, p. 164).

D'autre part, les militants de la FORA ne sont pas favorables aux groupes anarchistes à caractère philosophique qui se limitent à faire de la propagande. Ils n'en conçoivent l'existence que quand, pour une raison ou pour une autre, il s'avère impossible de militer dans le mouvement social. Leur position repose sur un constat : à l'endroit où l'anarchisme a été principalement porté par des philosophes, fussent-ils de la taille d'un Kropotkine, ou par d'ardents propagandistes comme Emma Goldman ou Johann Most, c'est-à-dire en Grande-Bretagne ou aux États-Unis, il ne s'est pas énormément développé. Par contre, l'Espagne et l'Argentine, qui comptent bien peu de théoriciens anarchistes, connaissent un mouvement puissant.

La FORA en conclut que l'anarchisme se propage mal du haut vers le bas, des intellectuels vers le peuple et qu'il est préférable de le diffuser directement au sein du prolétariat, parce qu'il correspond à ses aspirations latentes. «Pour nous, l'anarchisme n'est pas une découverte de laboratoire, ni le fruit de penseurs géniaux, mais un mouvement spontané des opprimés et exploités qui sont arrivés à la compréhension [... ] de la nocivité du privilège et de l'inutilité de l'État, et qui veulent lutter pour un ordre social qui assure à l'homme son libre développement. La philosophie coopère à la concrétisation ainsi qu'à la définition de ces aspirations latentes chez les masses rebelles, mais elle n'a pas le droit de s'approprier les conceptions de l'anarchisme» (4 Ibid. p. 106).

Buts

La tâche des anarchistes consiste par conséquent à éveiller, à la base, des tendances qui existent déjà chez les exploités. Car si les militants libertaires «renoncent à la possibilité d'agir dans le monde du travail comme force autonome, en se contentant de monopoliser le mouvement anarchiste dans de petits groupes de propagande, [leur] avenir n'a rien de prometteur» (5 Ibid. p. 162). Pour la FORA, l'élaboration théorique et la résistance ouvrière sont inséparables.

Même si certains de ses membres participaient, d'autre part, à des groupes anarchistes (athénées, groupes antimilitaristes... ) la FORA a toujours rejeté les groupes spécifiques, conçus comme des mouvements idéologiques organisés.

En ce sens le modèle d'organisation "global" ou "intégral" qui est le sien diffère de celui adopté en Espagne dès 1927 par la FAI. Voici comment l'argentin Jorge Solomonoff voit cette divergence :

«

Pour résoudre le problème de la distance qui existe entre les formulations idéologiques plus ou moins élaborées et les motivations qui entraînent l'action revendicative des masses ouvrières, on rencontre historiquement deux types de solutions : celle qui maintient organiquement scindées les fonctions idéologiques et politiques de l'anarchisme de celles strictement corporatives, dont l'exemple le plus durable est celui de la relation entre la Fédération anarchiste ibérique (FAI) et la Confédération nationale du travail (CNT) espagnole.

L'autre position est celle qui soutient que l'élaboration idéologique et l'action syndicale forment un tout inséparable et que l'organisation spécifique des anarchistes, hors du mouvement ouvrier, impliquerait entre eux, l'établissement de relations autoritaires et aristocratiques, reproduisant les problèmes propres aux relations conflictuelles qui existent entre les partis politiques et les syndicats.

L'exemple le plus achevé de cette "fusion" entre l'organisation syndicale et une idéologie "externe" est celui de la FORA, en particulier à partir de 1905. Même si cette position n'était pas partagée par la totalité des anarchistes, elle fut assez forte pour empêcher la naissance d'une organisation politique anarchiste en Argentine, au cours de la période qui nous occupe

»

— 6 Jorge N. Solomonoff, Ideologías del movimiento obrero y conflicto social, Editorial Proyección, Buenos Aires, 1971, p. 194. Cité in Antonio López, La FORA en el movimiento obrero, Centro Editor de America latina, Buenos Aires, 1987, Tome 1, pp. 69-70.

L'ouvrage de Solomonoff va jusqu'à la Première Guerre mondiale. Par la suite, des organisations spécifiques anarchistes sont apparues : l'Alliance libertaire argentine dans les années 1920 et la Fédération anarcho-communiste argentine dans les années 1930 (aujourd'hui Fédération libertaire argentine). Elles furent toutes deux combattues par la FORA.

Entre anarchisme et marxisme : le syndicalisme révolutionnaire

Le syndicalisme révolutionnaire est né à la fin du siècle dernier, en réaction à la dérive parlementaire et réformiste de la social-démocratie.

Suivant ses principes, l'organisation syndicale forme l'organisation révolutionnaire par excellence et le syndicalisme se suffit à lui-même. Les syndicalistes révolutionnaires partent de l'idée que les luttes ouvrières forment un exercice, une "gymnastique" qui prépare la grève générale révolutionnaire. Au cours de celle-ci, les travailleurs sont censés bloquer les points névralgiques du dispositif (transports, communications…), s'approprier des outils de production et remettre en marche l'économie, les organisations syndicales constituant la base de la nouvelle société.

La CGT française de 1906

Conçu au départ par des militants ouvriers français, dont un certain nombre d'anarchistes (Pouget, Pelloutier…), le syndicalisme révolutionnaire devient, avec la charte d'Amiens adoptée en 1906, la doctrine officielle de la CGT française.

Elle proclame surtout «La CGT groupe, en dehors de toute école politique, l'ensemble des travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du patronat [... ] les organisations confédérées n'[ont] pas, comme groupements syndicaux, à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors ainsi qu'à côté peuvent poursuivre en toute liberté la transformation sociale». L'insistance avec laquelle la charte d'Amiens souligne la neutralité idéologique du syndicat est à mettre en rapport avec la situation spécifique dans laquelle se trouve la CGT en 1906. Sans trop entrer dans les détails, signalons qu'il y a en son sein des militants de différentes tendances politiques. En renonçant à faire de la propagande partisane dans la CGT, les révolutionnaires du bureau confédéral, parmi lesquels il y a un certain nombre d'anarchistes (Pour plus d'informations sur les anarchistes et la charte d'Amiens, consulter Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Tome 1, Tel Gallimard, p. 318 et suivantes), s'assurent du soutien du courant réformiste qui veut limiter le rôle du syndicat aux questions purement professionnelles. Ainsi, les syndicalistes révolutionnaires barrent la route aux socialistes favorables à un rapprochement entre la CGT et le parti socialiste SFIO.

À son origine, le syndicalisme révolutionnaire ou "syndicalisme neutre" ne forme pas une véritable doctrine. Il est le résultat de l'action quotidienne d'un groupe de militants syndicaux. Par la suite, il va être théorisé par des intellectuels se revendiquant du marxisme, dont le plus connu est sans contexte Georges Sorel.

Controverse avec Georges Sorel

Contrairement aux militants qu'on trouve à la tête de la CGT française jusqu'en 1909, Sorel ne considère pas la grève générale comme un projet réaliste. Pour lui c'est un mythe, mais un mythe utile dans la mesure où il a la capacité de mobiliser les travailleurs. Sorel a retenu du marxisme l'idée que ce sont les conflits, la violence, la lutte des classes, etc qui sont la source des changements, qui font avancer l'Histoire.

Pour Sorel et ses disciples, l'évolution parlementaire du socialisme, l'idée de conquête du pouvoir par les urnes est contraire aux enseignements de Marx. Dans la première décade du XXe siècle, ils voient dans le syndicalisme la planche de salut du marxisme (Quand la CGT devint progressivement réformisme, les soréliens se rapprochèrent de l'Action française avec l'espoir de faire sortir la bourgeoisie de sa lâcheté et donner un nouveau souffle à la lutte des classes. À la fin de sa vie, Sorel se déclara admirateur de Lénine et de la révolution russe, mais nombre de ses disciples à l'image d'Hubert Lagardelle qui fut ministre du travail sous Pétain évoluèrent vers le fascisme.

Le Forisme

Il se trouve qu'en Argentine, comme dans d'autres pays, ce sont les idées de ces théoriciens, plutôt que celles développées par les militants ouvriers français de la CGT, qui se sont propagées sous l'appellation de "syndicalisme révolutionnaire" et c'est à ces idées-là que les militants de la FORA vont s'opposer.

Les anarchistes argentins observent à juste titre que «les "syndicalistes neutres", en rejetant tout compromis avec ce qu'ils nomment "les dogmes", admettent la conception fataliste du marxisme : ils confient au développement industriel des nations ainsi qu'à la prédominance encore plus envahissante du capitalisme la tâche de créer, chez les peuples et chez les individus, les aptitudes nécessaires pour préparer et réaliser la révolution» (Emilio López Arango, Diego Abad de Santillán, op. cit., p. 49).

Or les militants de la FORA ne croient pas à l'idée suivant laquelle le développement du capitaliste produit en son sein sa propre contradiction. Pour eux la révolution ne coïncide pas avec l'aboutissement du processus capitaliste. Au contraire, le prolétariat «doit être une muraille qui arrête l'expansion de l'impérialisme industriel. C'est uniquement ainsi, en créant des valeurs éthiques capables de développer, dans le prolétariat, la compréhension des problèmes sociaux indépendamment de la civilisation bourgeoise, qu'on arrivera à former les bases indestructibles de la révolution anticapitaliste et anti-marxiste : la révolution qui détruise le régime de la grande industrie et des trusts financiers, industriels et commerciaux» (Ibid, p. 118).

En celà, on peut les considérer comme des précurseurs du courant anti-industrialiste actuel. Au lieu de confier à une force extérieure la tâche de transformer le monde, les militants de la FORA comptent par conséquent avant tout sur la force de leurs idées, mais aussi sur la combativité et la créativité du prolétariat conscient.

Dans le même esprit, la FORA refuse le postulat suivant lequel le syndicat formerait l'embryon de la société future, l'idée de remplacer le pouvoir de l'État par celui du syndicat allant à l'encontre de ses principes anti-autoritaires. Ses militants sont partisans de la libre association des producteurs et de la libre fédération des associations de producteurs et de consommateurs. Pour eux, le syndicalisme est le produit du dispositif capitaliste et doit disparaître avec lui.

Les militants de la FORA avaient choisi de construire une organisation ouvrière, mais ils ne l'idéalisaient pas. Pour eux le syndicalisme n'était qu'un moyen, «une arme d'urgence qui ne contient pas d'autres promesses d'avenir que celles que peuvent lui donner les hommes qui s'en servent. Outre les services qu'ils rendent aux travailleurs pour se défendre de l'exploitation capitaliste, ses organes sont d'efficaces véhicules pour la diffusion des idéaux anarchistes, mais les anarchistes ne peuvent oublier leur devoir de critique vis-à-vis de l'ensemble des institutions» (Mémoire présenté au Congrès de l'AIT, publié à Buenos Aires en 1924, cité in Antonio López, op. cit., Tome 2, p. 173. )

Cette critique s'appliquait aussi à la FORA, à laquelle ils refusaient d'attribuer un rôle dirigeant. Ils considéraient même que, durant les périodes révolutionnaires, l'organisation ouvrière pouvait être une entrave. Et que la spontanéité des opprimés, s'ils étaient porteurs des valeurs libertaires et aguerris par les luttes quotidiennes, était la meilleure garantie de succès. Ici encore, la FORA a été précurseur des positions politiques des communistes de conseils qui sont apparus en Europe dans le courant des années 1920 et 1930, à la différence que à l'endroit où le conseillisme était une théorie construite, l'anarchisme globaliste de la FORA procédait d'une réelle expérience d'organisation de masse.

L'expérience de la FORA, si elle garde en Argentine une aura historique, continue d'être complètement méconnue en Europe tandis qu'elle forme une des pratiques les plus riches de l'anarchisme international et que l'élaboration théorique à laquelle étaient parvenus ses militants pourrait beaucoup servir de point de départ à un anarchisme du troisième millénaire.

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