Albert Camus

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français.



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Albert Camus
Albert Camus, gagnant de prix Nobel, portrait en buste, posé au bureau, faisant face à gauche, cigarette de tabagisme.jpg
Activité (s) Romancier, dramaturge, essayiste
Naissance 7 novembre 1913
Mondovi, Flag of France.svg Algérie française
Décès 4 janvier 1960
Villeblevin, France France
Genre (s) Roman, théâtre, essai, nouvelle
Distinctions Prix Nobel de littérature 1957
Œuvres principales

Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français.

Il a développé dans son œuvre particulièrement diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957.

Biographie

Origines et enfance

Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né en 1885 à Ouled-Fayet dans le département d'Alger et descend des premiers arrivants français en Algérie. Un grand-père, Claude Camus, né en 1809, venait du bordelais, un bisaïeul, Mathieu Juste Cormery, d'Ardèche mais la famille se juge d'origine alsacienne[1]. Lucien Camus travaille comme caviste dans un domaine viticole, appelé «le Chapeau du gendarme», près de Mondovi, à quelques kilomètres au sud de Bône (Annaba) dans le département de Constantine, pour un négociant de vin d'Alger. Il épouse en novembre 1910 Catherine Hélène Sintès, née à Birkadem en 1882, dont la famille est venant de Minorque. Trois mois plus tard, en 1911, naît leur fils aîné Lucien Jean Étienne et en novembre 1913, leur second fils, Albert. Lucien Auguste Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne et évacué le 11 octobre à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc, il y meurt le 17 octobre 1914. De son père, Camus ne connaîtra que quelques photographies et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. Sa mère est en partie sourde, ne sait ni lire ni écrire, sauf sur les lèvres si on lui parle de face[2]. Avant même le départ de son mari à l'armée elle s'était installée avec ses enfants chez sa mère et ses deux frères, Étienne, sourd-muet, qui travaille comme tonnelier, et Joseph, rue de Lyon à Belcourt, un quartier populaire d'Alger[3]. Elle y connaît une brève liaison à laquelle s'oppose son frère Étienne[4].

«Il y avait une fois une femme que la mort de son mari avait rendue pauvre avec deux enfants. Elle avait vécu chez sa mère, aussi pauvre, avec un frère infirme qui était ouvrier. Elle avait travaillé pour vivre, fait des ménages, et avait remis l'éducation de ses enfants dans les mains de sa mère. Rude, orgueilleuse, dominatrice, celle-ci les éleva à la dure», écrira Camus dans un brouillon de «L'Envers et l'endroit»[5].

Formation

Albert Camus fait ses études à Alger. À l'école communale, il est remarqué en 1923 par son instituteur, Louis Germain, qui lui donne des leçons gratuites et l'inscrit en 1924 sur la liste des candidats aux bourses, malgré la défiance de sa grand-mère qui souhaiterait qu'il gagne au plus tôt sa vie. Camus lui gardera une grande reconnaissance et lui dédiera son discours de prix Nobel[6]. Reçu, Camus peut entrer comme demi-pensionnaire au lycée Bugeaud (aujourd'hui lycée Émir Abd-el-Kader). «J'avais honte de ma pauvreté et de ma famille (... ) Jusque là, n'importe qui était comme moi et la pauvreté me paraissait l'air même de ce monde. Au lycée, je connus la comparaison», se souviendra-t-il[7]. Il commence à cette époque à pratiquer le football et se fait une réputation de gardien de but. Mais, suite à ses crachements de sang, les médecins diagnostiquent en 1930 une tuberculose et il doit faire un bref séjour à l'hôpital Mustapha. Son oncle, voltairien et anarchiste, et sa tante Acault, qui tiennent une boucherie sur la rue Michelet, l'hébergent ensuite dans leur maison, rue du Languedoc, où il peut disposer d'une chambre. Camus est ensuite encouragé par Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche.

Stèle à la mémoire d'Albert Camus érigée en 1961 et gravée par Louis Bénisti face au mont Chenoua à Tipaza près d'Alger : «Je comprends ici ce qu'on nomme gloire le droit d'aimer sans mesure»

Début littéraire

En 1934 il épouse Simone Hié et en 1935 débute l'écriture de L'Envers et l'Lieu, qui sera publié deux ans plus tard par Edmond Charlot. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura un écho retentissant[8]. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal. Cette même année, il se marie à Francine Faure. Ils s'installent à Paris où il travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au «cycle de l'absurde» – cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat quand Pascal Pia est nommé à d'autres fonctions dans la Résistance. En 1944, il fait la connaissance de Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié. Le 8 août 1945, il est l'unique intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki dans un éditorial resté célèbre, dans Combat[9]. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char.

En 1957, alors âgé de 44 ans, Camus reçoit le prix Nobel de littérature pour «la totalité d'une œuvre qui met en lumière les problèmes se posant aujourd'hui à la conscience des hommes.»

Engagement politique et littéraire

La rupture avec Jean-Paul Sartrese déroule en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être «délibérément statique». En 1956, à Alger, il lance son «Appel pour la trêve civile», alors que dehors sont proférées à son encontre des menaces de mort. Son plaidoyer pacifique pour une solution équitable du conflit sera particulièrement mal compris à l'époque, et lui vaudra de rester méconnu de son vivant par ses compatriotes Pieds-Noirs en Algérie puis, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour tout autant s'épargner lui-même. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le prix Nobel de littérature. Interrogé à Stockholm par un étudiant musulman originaire d'Algérie, sur le caractère juste de la lutte pour l'indépendance menée par le F. L. N. en dépit des attentats terroristes frappant les populations civiles, il répondit clairement : «Si j'avais à choisir entre cette justice et ma mère, je choisirais toujours ma mère.» Cette phrase, fréquemment déformée, lui sera fréquemment reprochée. Il suffit néenmoins de rappeler d'une part que Camus vénérait sa mère, d'autre part que celle-ci vivait alors à Alger dans un quartier particulièrement populaire spécifiquement exposé aux risques d'attentats.

Le 4 janvier 1960, en revenant de Lourmarin, (Vaucluse), par la Nationale 5 (trajet de Lyon à Paris), au lieu-dit Le Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de voiture à bord d'une Facel-Véga (très luxueuse et particulièrement puissante automobile de marque française, atteignant aisément les 200 km/h) conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. La voiture quitte la route et percute deux des arbres parmi la rangée qui la borde[10]. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (180 km/h), un malaise du conducteur, ou plus probablement, l'éclatement d'un pneu.

Albert Camus est enterré à Lourmarin, village du Luberon, - où il avait acquis une propriété grâce à son prix Nobel - et région que lui avait fait découvrir son ami le poète René Char. En marge des courants philosophiques, il s'est opposé au christianisme, au marxisme ainsi qu'à l'existentialisme. Il n'a jamais cessé de lutter contre l'ensemble des idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses rédigés ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.

Le 19 novembre 2009, le quotidien Le Monde affirme que le président Nicolas Sarkozy envisage de faire transférer les restes d'Albert Camus au Panthéon[11]. Dès le lendemain, son fils, Jean Camus, s'oppose à ce transfert, craignant une récupération politique[12]. Par contre, sa fille, Catherine Camus, n'y serait pas opposée[13].

Philosophie

Une question, l'absurde

«L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde»[14]. Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux forces qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.

L'appel humain, c'est la quête d'une cohérence, or pour Camus il n'y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n'y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car l'unique qui pourrait satisfaire l'écrivain devrait avoir une dimension humaine : «Je ne puis comprendre qu'en termes humains»[14]. Ainsi les religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n'offrent pas de réponse pour l'homme absurde : «Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu'il m'est impossible pour l'instant de le connaître. Que veut dire pour moi une signification hors de ma condition ?»[14]. L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.

Sisyphe, par Franz von Stuck, 1920

L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une «fracture entre le monde et mon esprit» rédigé Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l'homme absurde doit s'obstiner à ne pas écouter les prophètes (c'est-à-dire avoir assez d'imagination pour ne pas croire aveuglément à leur représentation de l'enfer ou du paradis) ainsi qu'à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l'est , «ceci du moins est une certitude»[14].

L'homme absurde ne pourrait s'échapper de son état qu'en niant l'une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l'appel humain. Or aucune de ces solutions n'est réalisable.

Une manière de donner du sens serait d'accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n'ont pas d'emprise sur l'homme absurde. L'homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu'il comprend et «pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n'y a rien au-delà de la raison»[14].

Une autre manière de trouver du sens serait d'en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau «tout cela se trouve démenti d'une façon vertigineuse par l'absurdité d'une mort envisageable»[14]. En effet, pour l'homme absurde il n'y a pas de futur, seul compte l'ici et le désormais.

La première des deux forces contradictoires, le silence déraisonnable du monde, ne peut par conséquent être niée. Quant à l'autre force contradictoire donnant la possibilité cette confrontation dont naît l'absurde, qui est l'appel humain, l'unique manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière «le suicide résout l'absurde»[14]. Or l'absurde ne doit pas se résoudre. L'absurde est générateur d'une énergie. Et ce refus du suicide, c'est l'exaltation de la vie, la passion de l'homme absurde. Ce dernier n'abdique pas, il se révolte.

Une réponse, la révolte

Oui, il faut maintenir l'absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l'absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l'absurde. La révolte c'est connaître notre destin fatal et néanmoins l'affronter, c'est l'intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c'est le condamné à mort qui refuse le suicide. C'est pourquoi Camus rédigé : «L'une des seules positions philosophiques cohérentes, c'est ainsi la révolte[14]».

La révolte c'est aussi s'offrir un énorme champ de possibilités d'actions. Car si l'homme absurde se prive d'une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d'action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d'actions «hic et nunc» sont grandes. Et ainsi l'homme absurde jouit d'une liberté profonde. L'homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que «tout l'être s'emploie à ne rien achever[14]», mais un monde dont il est le maître. Ainsi qu'à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : «Il faut imaginer Sisyphe heureux[14]

Bien que Camus réfute les religions parce que «on n'y trouve aucune problématique réelle, l'ensemble des réponses étant données en une fois[15]», et qu'il n'accorde aucune importance au futur : «il n'y a pas de lendemain [14]», sa révolte n'en est pas pour tout autant amorale. «La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et ce dernier, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité [15]». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l'injustice et tentent de «se retrouver dans l'unique valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin[15]». En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n'est pas contre tous et contre tout. Et Camus d'écrire : «La fin justifie les moyens ? Cela est envisageable. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens[15]».

Généalogie

Œuvres

Adaptations théâtrales

Albert Camus adapta différentes pièces de théâtre étrangères.

Correspondances

Notes et références

  1. Album Camus, iconographie choisie et commentée par Roger Grenier, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, 1982, p. 9; Olivier Todd, Albert Camus : une vie, Gallimard, 1996, p. 16
  2. Olivier Todd, 1996, p. 24
  3. Roger Grenier, 1982, p. 17
  4. Roger Grenier, 1982, p. 18; Olivier Todd, 1996, p. 24
  5. cité par Roger Grenier, 1982, p. 14 et 17
  6. Camus, apprenant que le prix Nobel de littérature lui avait été décerné, écrira le 19 novembre 1957 à Louis Germain :«J'ai laissé s'éteindre légèrement le bruit qui m'a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon cœur. On vient de me faire un bien trop grand honneur, que je n'ai ni recherché ni sollicité. Mais lorsque j'en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j'étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d'honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et pour vous assurer que vos efforts, votre travail et le cœur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l'âge, n'a pas cessé d'être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces.» (UNESCO, Rapport mondial sur l'éducation, 1998, p.  94).
  7. Notes pour un roman citées par Roger Grenier, 1982, p. 20 : cité par Olivier Todd, 1996, p. 37
  8. http ://www. berberes. net/forum/viewtopic. php?t=307
  9. Extrait en ligne de cet éditorial
  10. images de l'INA tournées sur les lieux de l'accident  : voir la vidéo
  11. Sarkozy souhaite faire entrer Albert Camus au Panthéon, Arnaud Leparmentier, Le Monde. fr
  12. "Le fils d'Albert Camus refuse le transfert de son père au Panthéon", Arnaud Leparmentier, Le Monde. fr
  13. "Pour Catherine Camus, ce serait "un symbole pour ceux pour qui la vie est particulièrement dure", Arnaud Leparmentier, Le Monde. fr
  14. Le Mythe de Sisyphe, 1942.
  15. L'homme révolté, 1951
  16. Picasso par Roland Penrose (1958), collection Champs chez Flammarion nº607 p. 394-398.

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

Ouvrages

Articles & Conférences

Reportage

Emission télévisée conçue par Cécile Clairval et réalisée par Paul Vecchiali. Titre : "Albert Camus", diffusé le 25/05/1974 Durée : 01h31min27s Synopsis : portrait de l'écrivain Albert Camus à travers des témoignages de ses confrères, de ses familiers et de ses compagnons de résistance : Louis Guilloux, Jean Pelegri, Mouloud Mammeri, Edmond Charlot, Jacqueline Bernard, Jules Roy, Jean Daniel, Francis Jeanson, Suzanne Agnelli. La vie de l'auteur est retracée et les principaux thèmes de son œuvre sont évoqués : la Méditerranée et l'amour de la nature, le divorce entre l'homme et le monde, la révolte contre l'oppression et la revendication de liberté. Lecture de réflexions de Camus sur l'art du comédien par Catherine Sellers, extraits répétition des "Justes" par Ludmila Mikaël, Yves Fabrice, Niels Arestrup.

Liens externes


Précédé de :
Juan Ramón Jiménez
Prix Nobel de littérature
1957
Suivi de :
Boris Pasternak


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