Ras l'front

Ras l'front est un réseau associatif français créé en 1990 suite à l'appel des 250 dans l'objectif de lutter contre le Front national et ses idées.



Catégories :

Association ou organisme politique français - Extrême gauche française - Organisation antifasciste - Organisation anarchiste - Anarchisme

Ras l'front (en abrégé : RLF) est un réseau associatif français créé en 1990 suite à l'appel des 250[1] dans l'objectif de lutter contre le Front national et ses idées. Le réseau est le plus souvent classé à l'extrême gauche[2], [3].

Objet du réseau

Cette organisation a pour vocation de créer et de stimuler un «mouvement de résistance et de vigilance» contre ce qu'elle considère comme du fascisme. Elle s'adresse aux citoyens, aux associations, aux syndicats ainsi qu'aux partis politiques pour combattre le Front national, ses alliés et les partis reconnus comme défendant les mêmes idées.

Ce réseau se veut indépendant, politiquement comme financièrement. Il se compose de collectifs autonomes, et agit ainsi de façon locale, à l'endroit où des idées qu'il considère comme fascisantes se développent.

Ras l'Front utilise plusieurs moyens d'action :

L'association publie aussi des ouvrages pour dénoncer les idées et les actions du Front national, mais aussi pour participer à la réflexion sur les idéologies qu'il considère comme fascisantes.

«Ras l'Front» rencontre cependant un écho spécifique dans l'extrême gauche, et spécifiquement à la Ligue communiste révolutionnaire, d'où viendraient un certain nombre de ses militants[4]. Le réseau est quelquefois classé à l'extrême gauche[5].

Controverses

En 1997, un stand du Salon du Livre tenu par National-Hebdo, journal apparenté au Front national, est mis à sac par des personnes se réclamant de l'association[6].

Le journaliste d'extrême droite Emmanuel Ratier estime que le mouvement est d'inspiration trotskyste et qu'il instrumentalise le combat antifasciste pour manipuler les jeunes[7].

En mai 2007, Ras l'front a été condamné pour diffamation publique après avoir nommé en 2005 à manifester contre une conférence donnée par la Fondation Jérôme Lejeune[8].

En janvier 1997, Jean-Marie Le Pen avait été condamné à verser un franc symbolique à l'association pour l'avoir qualifiée de «mouvement de tueurs de flics[9]».

Publications de Ras l'front

Voir aussi

Lien externe

Notes et références

  1. L'appel des 250
  2. Voir le Dictionnaire de l'extrême gauche, p. 232
  3. Christiane Chombeau, «1995 : l'implantation», Le Monde, 24 novembre 2006.
  4. Valeurs Actuelles du 18 août 2006, «L'extrême gauche dans ses œuvres»
  5. Voir le Dictionnaire de l'extrême gauche.
  6. «Le Stand du Front National au Salon du livre a été mis à sac», Le Monde, 15 mars 1997.
  7. Emmanuel Ratier, Ras l'front : Anatomie d'un mouvement antifasciste, Facta, 1998 (ISBN 2950831842)
  8. «Jeunesses communistes révolutionnaires - Ras l'front, attaqué en justice par la Fondation Lejeune, est lourdement condamné !»
  9. Le Monde. fr : Archives

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"Ras l'front est un mouvement"

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