REFLEXes

REFLEXes, «Réseau d'étude, de formation et de lutte contre l'extrême-droite et la xénophobie», est un «mouvement antifasciste radical» français, fondé en juin 1986, qui publie une revue dont les articles...



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Antifascisme - Extrême gauche française - Organisation antifasciste - Organisation anarchiste - Anarchisme - Presse en ligne - Presse politique française - Titre de presse créé en 1986

REFLEXes, «Réseau d'étude, de formation et de lutte contre l'extrême-droite et la xénophobie», est un «mouvement antifasciste radical» français, fondé en juin 1986[1], qui publie une revue dont les articles et les dossiers sont rédigés collectivement par des étudiants et des militants d'extrême gauche. Originellement sous forme papier et dirigée par Benoît Delmotte, elle n'existe plus que sous forme électronique depuis 2004.

Présentation

Ses locaux sont basés au Centre international de culture populaire (CEDETIM) [2]. Plusieurs de ses membres fondateurs avaient participé à la Marche des beurs en 1983 ainsi qu'à Convergence 1984[3].

REFLEX se présente comme un collectif libertaire et anticapitaliste[4]. Il s'emploie à dénoncer ce qu'elle considère comme des «résurgences du fascisme», les «excès» de la démocratie libérale et du capitalisme, mais aussi les courants politiques nationalistes, communautaristes et identitaires en proposant de la documentation, des fiches et des bibliographies détaillées sur ces différents courants et leurs représentants.

À partir de 1992, REFLEX fait partie réseau national No Pasaran![3]. Le dernier numéro papier (numéro 7, nouvelle série) date de 2004. Depuis les articles sont publiés en ligne sur le site Internet.

La revue est particulièrement proche du groupe militant antifasciste et libertaire Scalp-REFLEX. Les actions antifascistes du groupe Scalp sont revendiquées et relayées sur le site de REFLEXes sous la forme d'articles.

Polémique sur des liens prétendus avec les services de police

En 2008, une polémique a éclaté dans la nébuleuse antifasciste, la CNT-AIT et Indymedia accusant REFLEXes d'avoir des liens avec les services de police. En effet, REFLEXes aurait est membre du réseau United for Intercultural Action qui bénéficie des soutiens financiers de la Commission européenne, du Conseil de l'Europe, du Conseil mondial des Eglises, du Conseil culturel de Suède, des groupes parlementaires européens vert, socialiste et communiste, du Ministère des affaires étrangères suisse, mais également d'au moins deux ministères de la police (ministères de l'intérieur britannique et néerlandais). Le fonctionnement de UNITED qui est une structure réticulaire et peu formalisée. D'autre part, le magazine Searchlight qui est aussi adhérent à UNITED et qui revendique être en relation avec les services de police britanniques, magazine avec lequel REFLEXes est en contact, affirme que les antifascistes russes liés à UNITED sont eux aussi en lien avec le ministère public du pays[5][6]. REFLEXes n'a fait aucun commentaire dans le cadre de cette polémique.

Ouvrages édités

Lien externe

Notes et références

  1. «Historique», site officiel
  2. Emmanuel Ratier, Encyclopédie politique française, tome 1.
  3. «RÉFLEX-SCALP» dans Martine Aubry et Olivier Duhamel, Petit dictionnaire pour lutter contre l'extrême-droite, Éditions du Seuil, 1995 ; disponible sur anti-rev.
  4. «Présentation», site web officiel.
  5. Article de la CNT du 23 août 2008.
  6. Article sur Indymedia, 5 mai 2008

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"Infantile reflexes"

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